La notion de logistique du dernier kilomètre n’est pas nouvelle, mais elle est de plus en plus au centre de l’attention des professionnels, notamment dans les domaines de la livraison, du retail ou encore de la restauration. Et pour cause, l’arrivée des Jeux Olympiques à Paris à l’été 2024, et le lot de contraintes qui les accompagnent impose aux commerçants et gestionnaires d’établissement de trouver des solutions agiles pour optimiser la logistique de ce dernier kilomètre.
Qu’est-ce que la logistique du dernier kilomètre concrètement ? Pourquoi l’optimisation de ce maillon de la chaîne de ravitaillement se révèle essentielle ? Quels sont les enjeux actuels liés à cette optimisation ? Et quelles solutions mettre en place pour gérer au mieux l’organisation de ce fameux dernier kilomètre ? Kwikwink répond à toutes vos interrogations sur ce pilier de la logistique.
Qu’est-ce que la logistique du dernier kilomètre ?
La logistique du dernier kilomètre désigne l’ensemble des actions logistiques mises en place pour gérer le dernier segment de la chaîne de livraison, c’est-à-dire l’acheminement.
En effet, le dernier kilomètre, dans le domaine logistique, correspond à la dernière étape de la supply chain. Il s’agit concrètement du transport des marchandises de l’entrepôt au lieu final de livraison, où se trouve l’acteur à l’origine du besoin.
Il faut bien avoir à l’idée qu’il s’agit ici d’un concept. Ce fameux kilomètre ne concerne pas tellement la distance parcourue. Dans un contexte rural, le dernier kilomètre peut d’ailleurs s’étendre sur des distances bien plus longues..
En fonction de la cible finale et de l’acheteur, le transport peut être de différentes natures :
- Cible B2C : acheminement d’une commande, généralement issue d’un site e-commerce, de l’entrepôt de stockage jusqu’au point de livraison final (domicile ou point de retrait),
- Cible B2B : approvisionnement des usines en matériel de production et matières premières ou approvisionnement des restaurants, des magasins, et locaux commerciaux en stocks de marchandises.
Pourquoi l’optimisation de la logistique du dernier kilomètre devient cruciale ?
Optimiser la dernière étape de la chaîne logistique n’est plus une option pour les entreprises. Que ce soit pour répondre aux nouvelles exigences des consommateurs et entrepreneurs à livrer, dans un souci de rentabilité économique ou pour maîtriser son impact environnemental, améliorer sa gestion du dernier kilomètre est aujourd’hui essentiel. Zoom sur ces trois enjeux.
Optimiser la satisfaction client
La crise pandémique de 2020 et les innovations technologiques engendrent une évolution des attentes des consommateurs quant à la livraison, et donc à la gestion du dernier kilomètre pour les entreprises. Flexibilité, personnalisation, réactivité et transparence sont devenus les maîtres-mots pour qualifier une bonne expérience dans le domaine de la livraison.
D’ailleurs, en tant qu’ultime maillon de la chaîne logistique, le dernier kilomètre peut avoir un impact énorme sur l’expérience globale vécue par le client. Une très bonne expérience qui se finit par une livraison insatisfaisante peut entacher tout le parcours et mettre à mal la relation commerciale.
Respecter ses engagements et promesses en termes de délais, de qualité et de communication est désormais essentiel. Les retailers doivent prendre en compte les différents besoins et offrir des expériences personnalisées et flexibles pour apporter satisfaction à leurs clients. Pour répondre à ces besoins de flexibilité, les livreurs et transporteurs n’ont d’autres choix que d’intégrer ces composantes à leurs process et disposer de solutions agiles, notamment au niveau de la gestion du contrôle d’accès sur les lieux de dépôt.
Optimiser les coûts
La logistique du dernier kilomètre est l’un des maillons les plus onéreux de la supply chain. Un article du cabinet d’études Xerfi estime qu’il représente 20 % à 30 % des coûts de la chaîne logistique. Mais pour quelles raisons le coût du dernier kilomètre est si élevé ?
L’ultime maillon de la supply chain, comprend de nombreux coûts “cachés”. Outre la rémunération des livreurs et l’acquisition de véhicules, l’acheminement des marchandises jusqu’à leur destinataire impose de nombreuses dépenses.
Voici quelques éléments à prendre en compte pour évaluer les coûts du dernier kilomètre :
- Densité de livraison faible : dans les zones rurales et peu peuplées, les distances entre les lieux d’acheminement sont plus conséquentes, ce qui augmente les frais opérationnels, notamment liés à la rémunération des conducteurs ou au carburant.
- Complexité des itinéraires urbains : dans les zones à forte densité de population, la logistique du dernier kilomètre comprend un certain nombre d’encombres (embouteillage, stationnement, horaires de livraisons décalés, etc.). Les transporteurs doivent programmer des itinéraires optimisés, pour limiter au maximum les temps de livraison et l’énergie dépensée. Cette création d’itinéraires nécessite alors l’utilisation de technologies coûteuses.
- Recrutement et formation : le dernier kilomètre fait appel à de nombreux profils différents comme les conducteurs, les réceptionnaires, ou encore les gestionnaires. Il faut également prendre en compte le recrutement et la formation des transporteurs (qui s’intensifie avec la demande croissante de livraisons).
- Restriction des horaires de dépôt : Les GMS, restaurateurs et retailers n’ont pas les mêmes besoins en termes d’horaires de livraison. Celles-ci nécessitent la présence d’un réceptionnaire. Pour effectuer ces multiples acheminements, les transporteurs sont alors nombreux à faire les allers chargés et les retours à vide. Or, le transport du vide se révèle préjudiciable à la rentabilité.
- Spécificités des marchandises : dans certains domaines, comme la restauration, l’acheminement des marchandises est conditionné par plusieurs obligations, dont le respect de la chaîne du froid par exemple. L’approvisionnement des restaurants implique alors l’emploi de personnels formés, l’utilisation de véhicules spécifiques ou la compression des temps de transport, ce qui impacte forcément les coûts logistiques.
Limiter l’impact environnemental
La logistique du dernier kilomètre, si elle n’est pas stratégiquement pensée et optimisée, génère un fort déficit côté environnemental.
S’il est clair que les déplacements répétitifs polluent, le dernier kilomètre peut également générer d’autres nuisances environnementales. Les véhicules de transport, qu’il s’agisse de camions, fourgonnettes ou scooters, génèrent des nuisances sonores bien connues. Face à ce constat, des mesures et labels ont été créés, et notamment le label Certibruit, qui vise à inciter les transporteurs, entreprises et commerçants à respecter le calme lors des livraisons.
L’idée est donc de réduire au maximum les nuisances et le bilan carbone des transporteurs en trouvant des solutions pour mutualiser les déplacements.
Focus sur les enjeux de la logistique du dernier kilomètre dans le contexte des JO 2024
Les Jeux Olympiques 2024 constituent un réel défi pour les entreprises implantées dans la capitale.
Ils constituent une aubaine touristique et promettent une saison estivale prolifique. En même temps, des restrictions et contraintes visant à améliorer la circulation dans la ville, le confort des résidents et des touristes, mais aussi à limiter autant que possible l’impact environnemental de l’événement ont vu le jour. Ces mesures concernent notamment les horaires de livraison, obligeant les commerces à se faire approvisionner la nuit, et rendant plus difficile l’acquisition de stocks de marchandises.
Les JO posent alors la problématique suivante : comment disposer de stocks suffisants, pour répondre à la forte demande, sans pouvoir se faire livrer en journée et sans décupler les coûts du dernier kilomètre ?
Une solution existe, sans devoir modifier sa stratégie logistique de A à Z : démocratiser une solution de contrôle d’accès sécurisée afin d’effectuer les livraisons en autonomie et en toute flexibilité.
Avec une telle solution innovante, que notre organisation Kwikwink propose, les transporteurs sont en mesure de :
- Mutualiser les trajets : réduction des dépenses énergétiques, des nuisances sonores et optimisation du temps de travail des conducteurs
- Livrer en autonomie : pas besoin de pas la présence d’un réceptionnaire, ce qui limite les coûts de main d’œuvre et les contraintes organisationnelles
- Accéder aux locaux simplement : accès sans badge, sans code et sans clé, de manière provisoire, assurant la sécurité des biens et des personnes
- Suivre les livraisons : consultation des lieux et horaires de visite en temps réel pour apporter une transparence hors pair
- Améliorer leur rentabilité : les coûts sont réduits et la flexibilité est accrue.
- Diminuer le transport du vide à l’aller,
- Augmenter la productivité du transport à iso-masse de coût